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8 déc. 2009

France-Amérique

Obama a besoin de ses alliés, dont la France, en Afghanistan, et pour l'instant la réponse est claire; pas de renforts français aux près de 4000 soldats qui sont sur place.

Ce qui est étonnant, c'est qu'un homme qui souhaite pratiquer le dialogue et aborder les autres protagonistes sur a scène internationale d'une façon non arrogante, prenant en compte les spécificités et les complexités du monde, ignore à ce point les Européens. Ceux-ci sont certes encombrants, mais ils sont les vieux alliés de l'Amérique alors que celle-ci doit restaurer un leadership durable.

Le président français a fait de son mieux pour briser cette tendance française anti-américaine, qui contredit au demeurant une sympathie ancienne et une fascination pour l'Amérique. Son séjour estival américain peu après son élection et sa visite à Kennbunkport, résidence familiale du clan Bush, ont manifesté avec force le désir de rupture sur ce plan.

Pour toute sa compréhension de la profondeur historique des rapports entre les nations, le successeur de W semble avoir négligé que son homologue français attendait un légitime retour des Etats-Unis. A force de négliger les Européens, Obama finira par s'en faire non des ennemis, mais des partenaires de mauvaise volonté alors qu'il a besoin de beaucoup de bonne volonté autour le lui pour réussir.

Tout ceci, notre ami Walter Mead l'explique parfaitement dans son dernier blog de la revue American Interest

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