Le ministère du Travail indique une poursuite de la hausse du chômage aux États-Unis en septembre. Au cours des 12 derniers mois, le taux de chômage aurait augmenté de 1.4 point à 6,1%, soit une hausse de 2,2 millions. 160 000 personnes supplémentaires en septembre ont quitté le marché du travail, le plus fort bond enregistré depuis mai 2007, les licenciements ayant depuis avoisiné la moyenne de 70 000.
Les chômeurs de longue durée sont 2 millions désormais, avec une hausse de 730 000 environ depuis un an. Le nombre total de chômeurs atteint 9,5 millions aujourd'hui contre moins de 7 millions en septembre 2006.
La hausse constante du chômage remonte à avant la crise du crédit immobilier de l'été 2007, mais ce que révèle les chiffres est une nette accélération du phénomène.
Les effets de la crise se font donc rapidement sentir, après que plus de 2 millions de foyers aient perdus leur logement suite la crise du crédit en 2007.
Tout ceci continue de jouer en faveur d'Obama, aidé en cela par le manque de succès de McCain à occuper le terrain de la crise et formuler un message à la fois percutant et simple - ce que Sarah Palin, dans une certaine mesure, parvient mieux à faire. Mais les démocrates ont sur les affaires sociales un crédit que ne se dément pas et que les positions interventionnistes d'Obama depuis le début de la crise financière confirment auprès d'un électorat à la fois furieux et anxieux. Ce sont les "swing states" qu'il faut regarder, bien sûr. McCain vient de renoncer au Michigan, terre démocrate où ses chances étaient déjà minces, et qui aurait donc été hautement symbolique. La Pennsylvanie donne aussi avantage à Obama-Biden.
Crise sociale ? Il reste encore quatre semaines, et McCain est capable de rebondir. Une crise sociale avec une hausse accélérée du chômage pourrait lui en offrir l'occasion.
6 oct. 2008
Chômage en flèche
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