Le président Obama a désigné l'ancien sénateur George Mitchell comme envoyé spécial au Moyen-Orient (cela prendra effet après confirmation par le Sénat de la nomination de Clinton au département d'Etat).
Tous les noms ayant circulé jusqu'ici ne soulevaient pas un grand enthousiasme et n'auguraient pas d'un changement décisif de la politique américaine sur un dossier israélo-palestinien qui affecte terriblement les relations des pays occidentaux, y compris européens, avec le monde arabe. Kurtzer, Ross, Indyk et autres, tout ceci n'était pas encourageant.
Le choix de Mitchell, dont le travail lors des efforts de Bill Clinton pour un règlement proche-oriental furent largement salués, et qui n'entretient pas de lien particulier avec les Israéliens tout en ayant un lien proche avec la région - et même avec un acteur sans controverse, le Liban, dont sa mère était originaire - augure de meilleurs présages.
Catholique, de père irlandais, Mitchell a aussi joué un rôle très important, on s'en souvient, dans la médiation clintonienne en Irlande du Nord.
Sans s'enthousiasmer outre mesure, disons que la discrétion dans laquelle ce nom a été tenu montre peut-être une méthode de travail du nouveau président à la hauteur de son jugement intellectuel et de son sérieux. Une tentative d'insuffler moins de partialité dans la politique américaine au Proche-Orient? C'est par là que passera la réconciliation de l'Amérique avec le monde.
21 janv. 2009
Obama et le Moyen-Orient: premiere surprise?
Mots-clés :
Barack Obama,
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Israël,
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