Le président américain a décrit avec sourire et légèreté son appréciation de la situation après le 4 novembre à la télévision américaine. Son choix, John McCain a perdu, mais "W" souhaite bonne chance en toute sincérité a son successeur. Son ouverture d'esprit est inhabituelle s'agissant de choses de parti, sa politique et son succès électoral ayant use et abuse des lignes de fracture culturelles et de valeur de la société américaine.
Trois points a souligner:
- L'élection est historique car beaucoup d'Américains qui ne pensaient pas voir un jour la désignation d'un Noir a la présidence l'ont vécu. Sur ce point il faut rappeler que les républicains ont les premiers nomme des Noirs aux plus hautes fonctions sous Reagan et les deux Bush.
- Il est bon que les Américains aient espoir en l'avenir - aveu que la vague d'espérance suscitée par Obama, et née d'un rejet profond de sa présidence, existe bel et bien, mais sans évoquer combien elle est le reflet de son propre échec. A se demander si l'ingénuité du président Bush est feinte ou sincère...
- Je suis aussi Américain que lui. Cette phrase est extraordinaire car elle exprime en peu de mots combien les questions raciales ont change aux États-Unis, ainsi que je l'explique dans Après Bush, et combien la quête d'identité d'Obama trouve sa résolution dans l'américanité.
Dernière précision sur l'esprit bipartisan qui préside aux premiers pas du président-élu ; Arnold Schwarzenegger figure parmi les noms qui circulent pour le cabinet. Ce serait la un excellent choix de mon point de vue car cela renforcerait la crédibilité de la politique bipartisane à laquelle McCain souscrira d'ailleurs sans peine, et le poids des républicains modérés comme le Californien. Ses responsabilités pourraient toucher a l'énergie et a l'environnement.
